Pulmicort

Quel est le dosage recommandé pour Pulmicort ?

La posologie est strictement individuelle et sera adaptée par votre médecin en fonction de la sévérité de l’asthme. La dose quotidienne de Pulmicort est généralement répartie en 2 prises, mais des prises uniques sont aussi possibles. La dose de départ est de 200 microgrammes. Elle peut aller jusqu’à 800 mcg dans l'asthme persistant léger à modéré, et jusqu’à 1600 mcg par jour dans l’asthme persistant sévère.

À long terme, la plus faible dose possible doit être toujours recherchée. Pulmicort doit être utilisé régulièrement et aussi longtemps que le médecin vous le conseillera.

Comment prendre efficacement Pulmicort ?

La prise consiste en une inhalation par distributeur avec embout buccal. La poudre contenue dans le récipient est délivrée dans les voies aériennes quand le patient inspire par l'embout buccal. Lisez attentivement le mode d'emploi dans la notice d'information jointe avec chaque inhalateur, et efforcez-vous d'inspirer à fond par l'embout buccal pour une diffusion optimale de la poudre dans les voies aériennes.

Il faut éviter de souffler dans le dispositif, autrement vous dispersez le produit et vous aurez gaspillé une dose. Il est tout aussi important de se rincer la bouche à l'eau après les inhalations, pour diminuer le risque de candidose oropharyngée.

Dans quels cas Pulmicort ne doit pas être utilisé ?

Si vous êtes allergique au budésonide, ou à l'un des autres excipients, l'utilisation de Pulmicort est déconseillée.

Cette substance peut induire une réaction positive lors des tests de contrôle antidopage chez les sportifs.

Il n’existe pas de contre-indication absolue liée à la grossesse ou à l’allaitement. Le rapport bénéfice/risque sera évalué par le médecin.

Quels sont les effets secondaires de Pulmicort ?

Comme pour tout médicament inhalé, la prise de Pulmicort peut provoquer une aggravation paradoxale des difficultés respiratoires. Fréquemment, on observe aussi une irritation de la gorge, une voix rauque et de la toux. Une candidose oropharyngée est aussi possible.

Moins fréquemment, il peut s’agir de contractures musculaires, d’anxiété, de tremblements, de cataracte, de dépression, et parfois de vision floue.

Il est important de savoir que les corticoïdes inhalés, quand ils sont pris à forte dose, ou quand ils sont administrés durant une longue durée, peuvent interférer avec la fonction des glandes surrénales. Ces glandes sont normalement responsables de la sécrétion de glucocorticoïdes naturels par l’organisme. L’apport exogène de corticoïdes de synthèse peut occasionner un mauvais fonctionnement de ces glandes, surtout en cas d’arrêt brutal du traitement. Cela peut se manifester par :

• Une perte de poids
• Une fatigue
• Une apathie
• Et des symptômes dépressifs

Spécialement chez les enfants et adolescents, un ralentissement de croissance peut être observé lors d’un traitement au long cours et à forte dose par Pulmicort. Si le traitement doit être pris par un enfant, il reviendra à son médecin pédiatre de le suivre de près, et de surveiller la croissance de l’enfant.

À une fréquence inconnue, les effets indésirables peuvent être des troubles du sommeil, une agressivité, ou encore un glaucome. Dans ce dernier cas de figure, un avis ophtalmologique devra être pris en urgence, après arrêt systématique du traitement.

Si vous ressentez ces symptômes, consultez vite votre médecin.